samedi 29 octobre 2011

Ca tient presque!

Le temps de la photo, et bien calé par les jouets...


Au menu, ce soir...

Eliot : "Maman, Maman, t'as vu comme j'en ai su' les pieds?"

mais de quoi peut-il donc parler??
réponse en image...

mercredi 26 octobre 2011

... et espoir








Déblaiement...

Je m'étais promis de ne pas mettre d'images de la catastrophe du 11 Mars sur ce blog.
Et puis ces images sont certes poignantes, difficiles à admettre, mais résolument tournées vers l'avenir, la reconstruction, l'espoir.






mardi 25 octobre 2011

Rebondir, reconstruire, revivre

Ces photos ont été prises le 16 Mars, le 2 Juin et le 3 Septembre dans la préfecture de Miyagi...




dimanche 23 octobre 2011

Certificate of Eligibility

Notre petit clandestin va bientôt pouvoir être régularisé...
On a reçu ce soir dimanche son Certificate of Eligibility qui va nous permettre d'obtenir son visa de "dependant". Comme ça, je sais ce que je fais cette semaine!


vendredi 21 octobre 2011

Noel

Au cas ou cela vous aurait échappé, ce matin, c'était Noel à la maison!
en fait, nous avons (enfin!) reçu ce fameux lot avion, parti le 11 Octobre de Calais, arrivé le 13 à Tokyo, puis stocké en douane pendant un temps à rallonge, puis livré à la maison avec encore un petit jour de délai pour avoir un staff de déballage anglophone.

Voilou!
9 cartons de plus dans la maison, moi qui commençais à peine à y voir clair dans mon rangement par le vide de l'appart-post arrivée du 2e loupiot... yapluka retrousser ses manches!

mercredi 19 octobre 2011

L'esprit japonais

J'ai appris récemment que le système de commande via catalogue et livraison à domicile que nous utilisions "avant" a organisé pendant un mois des promotions de fruits et légumes en provenance du Tohoku, afin de soutenir les agriculteurs dont les cultures ont pâti des rejets radioactifs.

Et que les Japonais ont acheté ces fruits et légumes....
pour les jeter ensuite...

Tout comme certains ont fait le choix de partir en vacances à Sendai cet été, pour relancer le tourisme...

C'est ça l'esprit japonais!
A méditer.

vendredi 14 octobre 2011

Ce qui a changé

Mine de rien, le 11 Mars a quelque peu changé la donne.
Bien sur, nous savions depuis le début que notre pays d'accueil est un pays à "risque sismique" comme on dit, mais la catastrophe du 11 Mars, et surtout les jours qui ont suivi, nous l'ont rappelé brusquement, violemment.

Et même si au quotidien, rien ne nous le rappelle, c'est encore dans tous les esprits.
Il y aura pour nous un "avant" et un "après". Un peu comme pour ces gens qui étaient à New York le 11 Septembre 2011 par exemple. J'ai récemment rencontré une Française qui vivait a New York a l'époque et qui est au Japon depuis 6 ans... drôle d'expériences tout de même...

Bref.
Est-ce le fait de retrouver mon quartier? de reprendre contact avec les copines "d'avant"? d'essayer de retrouver une certaine routine?
toujours est-il que je ressens un besoin d'en parler, d'échanger, sur ces 6 mois d'émotions fortes.
Et je ne suis pas la seule. Toutes, nous avons besoin d'en parler, pas pour larmoyer ou pour tomber dans le pathos, mais pour vider nos émotions car nous en avons encore.
Oui, il nous faut maintenant vivre avec cette nouvelle donne, à savoir une vigilence nouvelle et pas des moindres quant à la provenance de la nourriture principalement.
Je vous parlais souvent, avant, du cout de la vie, et notamment des produits importés. Nous étions donc réticents pour payer notre camembert 1500 yens (15 euros...). Mais désormais, notre budget alimentation a explosé! ce n'est plus le prix qui fait pencher la balance, mais la provenance. Des saucisses d'Allemagne? je prends! Quoi, elles sont a 10 euros les 3? tant pis!
Ces tomates japonaises viennent de Gifu... Zut, j'ai pas mon Iphone, je sais pas ou est Gifu... tant pis, je prends pas! on mangera des carottes! c'est bon, elles viennent d'Hokkaido!
Bref, voila a quoi se résume mon nouveau casse-tête lorsqu'il s'agit de faire les courses pour nourrir la petite famille.
J'échange très souvent avec les copines. Chacune a placé son curseur de vigilence selon son ressenti, son vécu du 11 Mars, l'âge des enfants, la date de retour au Japon... Mais chacune, nous respectons les choix des autres. Sans tomber dans la paranoia. Sans être alarmiste. D'autant que si nous avons fait le choix de revenir, ce n'est quand même pas pour vivre avec la trouille au ventre ou une suspicion permanente.
De la vigilence, oui. De la parano, non.

Voila ce qu'il en est.
Pas sure que ce post soit réellement interessant pour vous, mais bon.

mardi 11 octobre 2011

We a la plage

A Shimoda pour être plus exacte. C'est une station balnéaire située dans la péninsule d'Izu, vers le Sud.

C'est en fait LA destination des Japonais pour les longs we ensoleillés. 134 kms... 6h30 de voiture à l'aller... 10h30 au retour... mais de chouettes moments à la plage, à l'aquarium, de chouettes ballades dans des petites rues toutes typiques et tellement différentes de Tokyo...






Chacun son style

Hier soir, Mathieu est rentré du boulot avec, je cite, "un gros poisson à faire cuire".

Ni une ni deux, Eliot a sorti ses ustensiles...




mercredi 5 octobre 2011

mardi 4 octobre 2011

Des nouvelles du lot avion

Il devrait quitter Paris le 11 Octobre, et arriver à Narita le 13...
pour une livraison autour du 18.

Je ne sais pas qui, d'Eliot ou moi, est le plus pressé!!
en tout cas, y'en a 2 qui s'en fichent pas mal, je vous laisse deviner!

Hanabi

Samedi, c'était soirée "hanabi", à savoir feux d'artifice.

Alors nous avons joué le jeu à la japonaise...
Les festivités commençaient à 18h (oui, il fait déjà nuit à cette heure-ci!), je suis donc allée avec une copine "réserver" notre emplacement. Vers 15h, nous avons étalé notre bâche, au milieu de dizaine d'autres. Les Japonais sont comme ça! et parce que nous sommes au Japon, nous avons laissé des bricoles aux 4 coins de la bâche pour la maintenir, et ne sommes revenues qu'à 17h30. Nous avons retrouvé la bâche et les affaires telles que nous les avions laissées... mais entourées de centaines de bâches cette fois!
et d'autant de Japonais ultra équipés pour pique-niquer et passer une bonne soirée.




(ca, c'etait notre petite fondue... ok, on avait oublié les pulls pour nous - pas pour les enfants hein!- et le sopalin, mais on était pas si mal équipé!)

dimanche 2 octobre 2011

Eliot, ce matin

"Maman, maman, tu fais une photo et on la 'egarde sur ton o'di'ateu'"


6 mois, déjà!

Premier moisiversaire à Tokyo!
happy 6 mon petit Nounou!


Gaspard porte une combi Catimini, cadeau de naissance

Lot avion

Le reste de nos bagages a été emballé vendredi à Calais... en espérant qu'il nous arrive avant Noël!

On a hâte de retrouver les jouets...

Une page se tourne (suite)

Si même CNN parle de la fermeture de mon supermarché, c'est qu'il y a de quoi être désappointé!

National mourning: Tokyo pays tribute to an expat institution

After a half-century in Hiroo, storied supermarket National Azabu calls it quits




When it came, the end -- announced in a simple sheet of paper on a door -- was swift and unexpected:
“To Our Valued Customers: After close to 50 years of serving the expat/Japanese 
community in Hiroo, a decision has been made in regards
 to the future of National Azabu Supermaket.
“Regretfully we must inform you that the store is scheduled 
to close and will be on hiatus until further notice.”
In a city of planned obsolescence, 50 years can feel like a millennium elsewhere. So, it’s no wonder the customers of National Azabu are emotional. Really? But it’s just a supermarket.

True, but you’d be mistaken to think of National Azabu simply as a place you buy your daily bread -- it was a lifeline for the foreign community, a gathering place and the proverbial corner of Main Street; a place woven into the fabric of many lives.

Still flourishing

“People are speculating that the reason we are closing is due to the bad economy -- this is just not the case,” says Dale Toriumi, the manager of National Azabu.
Those parking lot dudes are the nicest guys in the world.
- Susan Griffen (21 years in Tokyo)
“Actually, our sales have increased since the earthquake. Foreigners are looking for more information about where their food comes from. And we now have many more Japanese customers too -- they don’t trust the ‘domestic chicken’ sign in their local market.
“The truth is, the building just isn’t safe anymore and it needs to come down. We are so very sorry for our customers,” he explains.
The news came on Monday when a poster was tacked on the front door of the store. Within minutes, word had spread throughout Tokyo and in Facebook world -- of course -- as current and former Tokyoites posted their memories online.
To help mark the passing of an institution, here are just a few, all typical of the love locals held for their little Hiroo meeting place:

Vox pop

National Azabu
National shoppers always knew they were in for a warm welcome.
Abby Radmilovich (Five years in Tokyo): “The go-to place for anything! First stop National, especially after the nuclear crisis! Where is the first stop now?”
Julianne Martin (17 years): “I stop by National Azabu at least once every single day and have done so since I moved to the neighborhood six years ago. It is a beautiful bubble full of happy reminders of the lives we left behind. Without a doubt life will be more complicated without National to pop into every day.”
Linda Singh (Four years): “If you were on a desert island, and someone offered you an artichoke for $20, would you pay it? Hell yes. And that is National. I have never gone in the store without seeing someone I know. More than one person here has commented that if National is closing shop, maybe it is time to leave Japan.”
Hilary Wendel (Ten years): “The staff made us feel welcome -- they went out of their way to make us feel at home. The parking lot on weekends is a festive place -- similar to the farmers’ market atmosphere of small towns in the United States. I am just devastated.”

Cravings satisfied

National Azabu
Toriumi in front of his famous food-source map.
Kia Helberg (21 years): “What??????? National Azabu closing??? All my years in Tokyo, National Azabu has always been there! A landmark for foreigners will disappear.”
Cathy Noyes (Eight years): “When I was pregnant with my daughter 20 years ago it was the only place I could satisfy my craving for apple sauce. I travelled over an hour to get there from way up in Itabashi-ku.”
Saniya Bloomer (Eight years): “National is like our corner store. It's where we go to feel part of a community as much as where we go to shop for groceries. People like Dale and his staff are extended family ... they ask us about our summers and whether our kids' teams won that weekend.
“And there was the day I was driving down the National hill and one of the parking attendants flagged me down to tell me I had a flat tire ... and then changed it. I can't imagine Tokyo without National.”
Libby Hopkins (Three years): “It is difficult to foresee the overwhelming feeling of helplessness that comes from being ‘illiterate’ as a foreigner here in Japan. Walking into National, and seeing familiar foods or Japanese products labeled in English, is such a huge relief.
“To find Goldfish crackers that will make that homesick kid happy even when 7,000 miles away from home is no small thing. I can't imagine that corner without National Azabu.”
Clearly, National was more than a place to buy high-priced imported groceries; it was a panacea for our longings for home.